François Vé – Carnet de voyage

Après avoir traversé la frontière à Niagara sans problème, j’ai roulé au bord du lac Erie. Je rencontre entre 15 et 20 personnes par jour et souvent les gens m’arrêtent pour me demander où je vais. C’est ce qui m’est arrivé avec Joe que j’ai rencontré sur la route 5 et qui m’a proposé d’ aller dormir chez son cousin à Dunkirk à 100 kilomètre de Buffalo en direction de Cleveland. Nous avons donc longé le lac Erie, il faut imaginer une forêts tondue sur laquelle on aurait déposé des petites maisons en bois… Le lac ressemble à la mer…

NIAGARA

Je suis au bord du lac Ontario à Grimsby. Je suis parti en train de Montréal via Toronto, je passe la frontière à Niagara demain. Je me suis arrêté à 5 km de Grimsby vers les 20h30 pour demander où je pouvais trouver un motel. Et là, je rencontre Bruce, je lui raconte mon voyage, il me propose une bière, une pizza, me trouve un motel et m’y conduit !!! Superbe journée, le lac ressemble à la mer, les routes sont toujours aussi droites, Toronto a une sacrée flèche, mon vélo va toujours aussi bien…

A écouter ce jeudi 9 septembre à 20h dans Panorama sur Option Musique des nouvelles du voyageur François Vé qui alimente son carnet de voyage depuis Montréal.

http://www.rsr.ch/#/option-musique/programmes/panorama/?date=09-09-2010

Rencontre avec le chanteur Felix Soude sur les gradins d’un terrain de foot au Parc de la fontaine avec deux guitares et deux bières cachées  dans des sacs en papier… chanson, plus impro sur les escaliers de Montréal.

Dans la petite banque Laurentienne au croisement de la rue victoria et de la rue côte Sainte Catherine, le français et l’anglais se mélangent avec légèreté. Je loge rue Bourret  chez Sylvain (roi du parachute et fan de Led Zep) dans l’immeuble 8546, l’ile de Montréal c’est 60 km de long sur 40 de large, Il y a des rues qui traversent toute l’ile et même à vélo, tout est loin… Montréal est la ville de la fête, de la culture, Toronto celle des finances. La rue Saint Denis est la rue des bars, des clubs, des librairies, des petits cafés, ça bouge, c’est vivant, c’est nocture. J’y ai trouvé une librairie de voyage où je viens d’acheter deux dicos, Chinois-Français / Russe-Français, je me prépare, j’organise, je prévois, où, quand, comment et quelques fois pourquoi ! C’est un subtil jeu entre l’importance de ne pas savoir et celle de pouvoir oublier ce que j’aurai pu ou du savoir…