François Vé – Carnet de voyage

Aujourd’hui, j’ai mangé dans un petit restaurant vétuste mais vraiment charmant, où tout était écrit en chinois, donc aucune référence si ce n’est le plat de mon voisin ! J’ai donc montré au serveur le plat de ce dernier, une soupe de légumes et pâtes, et j’ai eu droit au sourire de sa femme qui voyait bien mon embarras… ce fut merveilleusement bon.

Les gens mangent le nez dans leur bol, les filles sont coquettes, les vélos sont de vrais dangers pour les piétons, ça klaxonne de partout, la ville vit à un rythme soutenu mais dans une certaine tranquillité, c’est très fluide…

Ce qui frappe, c’est la grandeur de la ville et la quantité de tours de 30 étages les unes à côté des autres et sur des kilomètres. Il y a les tours et, au bas de celles-ci, des petites maisons où les gens vivent la plupart du temps sans eau courante ni électricité. Ici les contrastes sont saisissants, la vie dans les ruelles de ces petites maisons est fascinante. Il y a les petites échoppes serrées les unes contre les autres, cordonniers, couturier, garage à vélo, vendeur de téléphones mobiles, d’habits et, surtout, on fait à manger sur les trottoirs et dans de toutes petites pièces où il y a souvent deux tables, quatre chaises et une cuisine derrière un rideau. On mange des soupes, du poisson, des brochettes de viande, de légumes, des pains fourrés cuits à la vapeur (Baodze), c’est coloré, ça sent bon, c’est vivant…

Je vais avoir 3 concerts en Chine, un à Zhujiajiao et deux à Pekin.