07 chanson - juillet - les marronniers - françois vé

les marronniers

Je ne pouvais pas y croire
Mes yeux étaient en cage
Le trou était béant
Les badauds étaient blancs

Je ne pouvais pas y croire
Nos corps étaient de marbre
Je ne pouvais pas y croire

Ils ont coupé les arbres
Et moi ça me fait mal
Ça me touche, ça me fâche
Ils ont coupé les arbres

Mais ils parlaient de le faire
Moi je n’y croyais guère
Comme si cette évidence
N’avait aucune chance

Là-bas reste la nuit
Des branches sur la rive
Où l’on voit des oiseaux
À qui l’on ne demande

Que trop peu leur avis
Ce qui les tient en vie

Ils ont coupé les arbres
Et moi ça me fait mal
Ça me touche, ça me fâche
Ils ont coupé les arbres
J’ai pleuré toute mon âme
De pluie et puis d’orage
Englouti le village
Ils ont coupé les arbres

C’est si précieux
Si je le veux

Je ne pouvais pas y croire
Mes yeux étaient en cage
Le trou était béant
Les badauds étaient blancs

Je ne pouvais pas y croire
Nos corps étaient de marbre
Je ne pouvais pas y croire

Ils ont coupé les arbres
Et moi ça me fait mal
Ça me touche, ça me fâche
Ils ont coupé les arbres

Mais ils parlaient de le faire
Moi je n’y croyais guère
Comme si cette évidence
N’avait aucune chance

Là-bas reste la nuit
Des branches sur la rive
Où l’on voit des oiseaux
À qui l’on ne demande

Que trop peu leur avis
Ce qui les tient en vie

Ils ont coupé les arbres
Et moi ça me fait mal
Ça me touche, ça me fâche
Ils ont coupé les arbres
J’ai pleuré toute mon âme
De pluie et puis d’orage
Englouti le village
Ils ont coupé les arbres

C’est si précieux
Si je le veux

fanadur