helvetica 2019
Viadi tras l’Helvezia – Viaggio in Elvezia – Voyage en Helvétie – E Reis dur Helvetie
français
Helvetica est né un jour de printemps, alors que je me demandais ce qu’il y avait de bernois en moi, de cette moitié d’origine cachée derrière une langue dont je ne connaissais que peu de mots.
Quelques mois après avoir écrit des chansons autour de mes racines vaudoises et protestantes, voilà que s’ouvrait une nouvelle idée où tout semblait possible, où tout semblait léger.
Dès lors, je me suis mis à chercher des livres et de l’aide pour écrire quatre chansons en bärndütsch, des titres qui au final empruntent des expressions à d’autres dialectes ou à l’allemand. Une cinquième chanson en walliserditsch a ensuite suite vu le jour.
Puis, en septembre, j’ai découvert le romanche avec ses cinq idiomes, ses vallées, ses trains rouges, sa musicalité.
Les chansons en français, en italien et en dialecte tessinois ont été les dernières à naître. C’est à travers elles que l’idée m’est venue d’appeler ces titres par des noms de villages, pour certains pris au hasard sur une carte de la Suisse. Des villages que je suis allé filmer avec ma caméra super 8, au mois de février.
Helvetica est aussi un projet »voyage » qui m’emmène et m’emmènera chanter ces chansons dans toute la Suisse accompagné de mon vélo cargo.
rumansch grischun
Helvetica è naschì in bel di da primavaira, lez di che jau ma sun dumandà quant’olma bernaisa ch’i dettia en mai, questa part oriunda tschelada davos ina lingua da la quala jau enconuscheva be dus trais pleds.
Varsaquants mais suenter avair scrit chanzuns enturn mias ragischs vadaisas e protestantas s’è pia averta ina nova idea nua che tut pareva pussaivel, tut pareva liger.
Jau hai damai tschertgà cudeschs ed auters agids per scriver chanzuns en bärndütsch: Quatter titels ch’emprestan la finala er anc expressiuns dad auters dialects ubain dal tudestg en general. Ina tschintgavla chanzun è naschida en walliserditsch.
Il settember hai jau lura scuvert il rumantsch cun ses tschintg idioms, sias valladas, ses trens cotschens, sia musicalitad.
Las chanzuns franzosas, talianas e dialectalas tessinaisas èn stadas las davosas. Tras quellas m’è er vegnida l’idea da titular las chanzuns cun nums da vischnancas, clegids per casualitad or da la charta da la Svizra. Vischnancas che jau sun lura stà a filmar cun mia camera super 8, il mais da favrer.
Helvetica è però er in project «sin viadi»: jau chant tut questas chanzuns viagiond cun mes velo cargo tras l’entira Svizra.
züritüütsch
Helvetica isch amene Früeligstag geboore, won ich mich gfröget han, was es eigetli Bärnerisches i mir hät. Was isch mit däre Helfti vo minere Härkunft wo sich hinder ere Schpraach versteckt, won i nu wenig Wörter dervoo verstah?
E paar Mönet nachdäm i Lieder rund um mini waadtländische proteschtantische Wurzle gschribe gha han, hät sich e nöii Idee uftaa. Da hät mi plötzli alles mögli und liecht tunkt.
Vo deet aa han i Büecher gsuecht und Hilf zum vier bärndütschi Lieder schriibe. Die Lieder händ dänn au na Uusdrück vo andere Dialäkt und vom Schriftdütsche überchoo. Es föifts Lied isch schliessli no uf walliserditsch geboore.
Und dänn, im Septämber, han i no s Romanisch entdeckt mit sine föif Idiom, sine Täler, sine rote Züüg, sinere Musikalität.
Ganz zletscht sind no d Lieder uf französisch, italiänisch und im Tessinerdialäkt geboore. Bi däne Lieder isch mer dänn d Idee choo, ich chönnt ene Titel gää vo Dorfnäme. Die Näme han i zum Teil ganz zuefällig uf ere Schwiizercharte usgläse und bin die Dörfer dänn im Februar go filme mit minere Super-8 -Kamera.
Helvetica isch au es «Reiseprojäkt» wo mich mit miim Cargovelo i de ganze Schwiiz umefüert. A villne verschidene Ort wird ich dänn miini Lieder singe.
italiano
Helvetica è nata un giorno di primavera in cui mi chiedevo che cosa ci fosse di bernese in me, di quella metà d’origine celata dietro una lingua di cui conoscevo solo qualche parola.
Alcuni mesi dopo aver scritto canzoni sulle mie radici vodesi e protestanti mi si apriva una nuova idea in cui tutto sembrava possibile, in cui tutto sembrava leggero.
Mi sono quindi messo a cercare libri e aiuto per scrivere quattro canzoni in bärndütsch, quattro titoli che alla fin fine prendono in prestito espressioni da altri dialetti o dal tedesco. Un’altra canzone è poi nata in walliserdütsch.
Poi, in settembre, ci fu la scoperta del romancio e dei suoi cinque idiomi, le sue valli, i suoi trenini rossi, la sua musicalità.
Le canzoni in francese, in italiano e in dialetto ticinese furono le ultime a nascere. Attraverso di loro mi è venuta l’idea di intitolare questi pezzi con nomi di paesi, alcuni dei quali scelti a caso sulla cartina della Svizzera. Paesi che sono poi andato a filmare con la cinepresa super 8, nel mese di febbraio.
Helvetica è anche un progetto di «viaggio» che mi porta e mi porterà a cantare queste canzoni in tutta la Svizzera, accompagnato dalla mia bici cargo.
Les nouvelles Helvetica
Odogno – Bellizonne – Thusis 21 au 27 sept 2019
27 janvier 2020
Allegra tut, se avessi una terza vita vorrei essere nato in Mesocco ...
Un bonjour depuis Thusis (GR) où j'ai certainement vécu et dormi ma dernière nuit de l'année au camping... 7 °c.
Dimanche passé je suis parti d'Odogno au Tessin pour Bellizonne ou j'ai joué le lundi matin pour “Une semaine pour le bilinguisme au Tessin“ des apprenties {is} de toute la suisse qui viennent étudier au Tessin, là j'ai rencontré Francesco Pervangher super Guitariste-Chanteur. Puis l'après-midi, je parti pour Mesocco "splendido" où j'ai dormi. Le lendemain j'ai fait la moitié du col jusqu'à San Bernardino, puis mercredi les 6 derniers kms pour arriver au sommet (splendide avec un petit lac, des barques et une touche nordique, on dirait l'Ecosse, bout de voyage en compagnie de François et Jean-Guy.
La descente fut tranquille et la pluie est arrivée par rafale à Hinterrhein, elle à duré jusqu'à Andeer où j'ai chanté en acoustique dans la petite salle de l'hôtel Rofflaschlucht avec mon premier public de langue romanche (sutselvan) un grand moment où ils n'ont pas tout compris,mais les sourires était là.
Jeudi matin je suis allé dans l'école du village de Donat, dernière école romanche de cette vallée. On a sorti tout le matériel du vélo avec les enfants, j'ai fait quelques chansons et puis et né l'envie de revenir faire un titre qui s'appellerait Donat avec un choeur d'enfant!
L'après-midi j'ai fait la route de Coire avec le soleil pour chanter dans dans la petite et grandiose salle d'Hallochur.Merci Astrid Alexandre. Mon prochain concert, le 4 octobre à FULDERA dans le Val Müstair, avec au programme deux cols, dont L'albulapass, belle fin de semaine à tous
Curio à Faido à Odogno 7 au 18 septembre 2019
22 novembre 2019
C’est dimanche et pas grand monde sur la route du Monte Ceneri, je retourne à Faido où je joue le 14 septembre.
Juste après Cannobio une vespa me dépasse, freine, puis m’attend. Un homme la quarantaine avec un grand sourire me pose plein de questions sur le vélo, nous faisons un petit kilomètre l’un à côté de l’autre, lui avec son casque à l’italienne et moi dans ma tenue jaune canari.
Juste avant le haut du col le vélo se met à faire un drôle de bruit, un petit sifflement douteux qui me rend nerveux et inquiet. J’ai peur de la panne, en soit, de me retrouver avec ces 130 kg et ne plus pouvoir avancer. En effet, ça demanderait une camionnette d’au moins trois mètres de long, la louer, puis aller faire réparer le vélo à Zurich, autant dire que je peux dire adieu à pas mal de concerts…
Le soir, j’ai dormi au camping de Claro à 30 kilomètres de Faido, l’endroit était désert, humide, pas très drôle mais le vélo avec le sifflement de plus en plus fort à tenu bon.
Le lendemain, j’ai rejoint Faido à quelques kilomètres, avant le village, il y avait une montée de 3 km à 8.5 pourcents, génial, le vélo à tenu bon.
Le concert de Faido dans une ancienne scierie a été mémorable avec la visite d'un loir sur la poutraison, un grand moment et un public adorable.
La semaine suivante, je suis redescendu sous la pluie pour le concert du 20 octobre à Lugano, la pluie qui du coup à fait disparaitre le sifflement, me voici soulagé et comme j’aime le dire la pluie n’est pas le mauvais temps…
Puis, superbe concert à la Villa Saroli et trois magnifiques jours passés à Odogno chez Véronique et Giampiero avec une jolie balade en forêt et quelques bolets.
Envoyé à partir d’Outlook
Envoyé : mercredi, 20 novembre 2019 13:17
À : Fiona Viande <fionaviande@hotmail.com>
Objet : Re: Du tonton
Curio à Faido – Odogno
C’est dimanche et pas grand monde sur la route du Monte Ceneri, je retourne à Faido où je joue le 14 septembre.
Juste après Cannobio une vespa me dépasse, freine, puis m’attend. Un homme la quarantaine avec un grand sourire me pose plein de questions sur le vélo, nous faisons un petit kilomètre l’un à côté de l’autre, lui avec son casque à l’italienne et moi dans ma tenue jaune canari.
Juste avant le haut du col le vélo se met à faire un drôle de bruit, un petit sifflement douteux qui me rend nerveux et inquiet. J’ai peur de la panne, en soit, de me retrouver avec ces 130 kg et ne plus pouvoir avancer. En effet, ça demanderait une camionette d’au moins trois mètres de long, la louer, puis aller faire réparer le vélo à Zurich, autant dire que je peux dire adieu à pas mal de concerts…
Le soir, j’ai dormi au camping de Claro à 30 kilomètres de Faido, l’endroit était désert, humide, pas très drôle mais le vélo avec le sifflement de plus en plus fort à tenu bon.
Le lendemain, j’ai rejoint Faido à quelques kilomètres, avant le village une montée de 3 km à 8.5 pourcents, génial, le vélo à tenu bon
Le concert de Faido dans une ancienne scierie fut mémorable avec la visite d'un loir sur la poutraison, un grand moment et un public adorable.
La semaine suivante, je suis redescendu avec la pluie pour le concert du 20 octobre à Lugano, la pluie qui du coup à fait disparaître le sifflement, me voici soulagé et comme j’aime le dire la pluie n’est pas le mauvais temps…
Super concert à la Villa Saroli et trois magnifiques jours passés à Odogno chez Véronique et Giampiero avec une jolie balade en forêt et quelques bolets.
Konzert – Kunstzeughaus Rapperswil
23 octobre 2019
SAMSTAG, 26. Oktober 2019, Konzert von François Vé auf seiner Tour Helvetica
16.30 Uhr, Kollekte
Ort: Kunstzeughaus Rapperswil
2218 Kilometer hat François Vé bereits hinter sich, unterwegs mit seinem Fahrrad, das im Anhänger alles dabei hat, was er braucht.
Der waadtländische Sänger mit Berner Wurzeln bereist seit Mai 2019 die Schweiz und singt in allen vier Landessprachen. Am kommenden Freitag, 25. Oktober besucht François Vé Oberstufenschülerinnen und Schüler in der Aula Weiden und erzählt von seiner Reise quer durch die Schweiz.
Am Samstag gibt der Sänger, der von der Musik ein bisschen an Michael Von der Heide erinnert, ein Konzert im Kunstzeughaus um 16.30 Uhr. Der Eintritt ist frei, Kollekte.
François Vé ist seit 15 Jahren Sänger und hat bereist 4 Alben veröffentlicht. „La saison des trèfles“ 2003, „Le jardin de Frankee“ 2007, „La tentation du sel“ 2010 und „Les douze femmes de Frankee Vee » 2016. Mit « La tentation du sel » war François Vé nur mit Gitarre auf der ganzen Welt unterwegs.
Nun besinnt sich François Vé seiner Berner Wurzeln und lernte den Berner deutschschweizer Dialekt. Die Lieder von Helvetica tragen alle eine Schweizer Ortschaft und werden auf französisch, italienisch, rumanisch und auf Berner Schweizerdeutsch gesungen. Dazu zeigt der Sänger Aufnahmen von seinem 8-Milimeter-Film.
Ein Musiker, der ein einzigartiges Projekt verfolgt, unterwegs quer durch die Schweiz!
Verscio-Cuiro 5-6-7 septembre
3 octobre 2019
Après une nuit au camping de Faido, je suis parti ce matin en direction de Bellinzona où j’ai été rejoint par Emmanuel du théâtre Dimitri avec qui j'ai fait la route pour Verscio :-) j'aime bien faire un bout de chemin à deux. C'est fou comme le voyage est à la fois très lent et d’une incroyable rapidité, comme si je vivais en un mois une année, ou une année en un mois. Le concert au théâtre Dimitri a été le premier de la tournée au Tessin.
J’ai écrit quelques phrases en Italien sur des feuilles et depuis sur scène, je lis les anecdotes des chansons en italien avec mon accent vaudois. Les accents dans les mots ne sont pas toujours placés où il le faudrait mais ça passe bien et cela permet aux gens de m’aider ce qui, je crois, leur plaît beaucoup.
Je suis resté deux nuits à Verscio et comme toujours j’ai rencontré des gens adorables. Le projet crée de jolis liens. Le vendredi 6 septembre, je suis parti pour Curio, puis, j’ai fait pour la deuxième fois le Mont Ceneri, c’est incroyable comme la sensation de pente est différente selon si l’on monte ou si l’on descend. Chaque fois que je descends des cols, je me dit: “ Woua ! Cela ne doit pas être triste de le monter !!! “Et en fait, c’est beaucoup plus facile de le monter que je ne me l’imaginais quand je le descendais.
A Curio, dans le Malcantone, je suis resté cinq jours chez Fabio où j’ai fait un concert sur la petite place du village. J’ai alors découvert que je n’avais pas tous les outils pour ce genre d’endroit. Il y avait beaucoup de bruits, mobylette dans la petite ruelle, grillades et lampadaire du village au-dessus de moi. Vers 23h, je me suis retrouvé seul sur la petite place à ranger mon matériel. Une dame d’un certain âge, venue au concert, a alors fermé les volets de sa chambre qui donnait sûr la petite place du concert, moment de complicité cinématographique…
Départ de la tournée 29 août 2019 Les Paccots-Ulrichen
12 septembre 2019
Si j’avais une deuxième vie j’aimerais naître à Ülrichen… Je suis pour la deuxième fois sur le col du Nüfenen avec un ciel dégagé et un soleil qui sent déjà le sud… il y a un mois il y avait la Brume et une magie que j’ai eue de peine à retrouver, mais ce Nufenen, c’est quand quelque chose !
J’ai dormi à cette fois dans le petit hôtel où le serveur m’avait offert le petit déjeuner. Ils ont été encore une fois adorable.
Je devais être aidé par le cantonnier pour qu’il me prenne quelques kilos de matériel dans sa voiture, mais un empêchement de dernière minute ne lui a pas permis de venir. Alors après quelques téléphones, c’est Edith la dame du kiosk qui est venue ce matin et qui m’a pris le matériel (Merci Petra). Cela ne m’a pas empêché d’être en nage en haut du col.
Je suis parti le jeudi matin pour Les paccots où j’ai fait 5 chansons pour l’inauguration d’un bâtiment d’une école pour des apprentis en construction bâtiments-écologiques. Je suis arrivé vers les 17h00 et pour être prêt le lendemain matin, je me suis installé jusqu'à 20h00. Puis vers 21h00 on est venu me dire que qu’on allait dormir à Bulle, un chauffeur, huit saint-galloises et moi… tout un poème!Le lendemain, j’ai fait mes cinq chansons devant une cinquantaine de personnes (architecte, politique) avec une écoute bien polie ;-)
Vers 14 heures je suis parti pour dormir chez Thomas à Martigny dans le sublime hameau de Plan Cerisier.
Samedi 31- 18h00, deux chansons en direct de Sion sur Option Musique. Dimanche une trentaine de minutes sur le trottoir de l’association Satellite de Sierre, accueilli avec des sourires avant de manger La raclette et de partir dormir à Bitsch juste après de Naters