Samedi 31 octobre 2019
7 mars 2020
Je suis au café de la gare de Samedan, près de Saint-Moritz où j’ai passé la nuit, et je viens d’entendre pour la première fois parler le romanche-puter, la langue est vraiment surprenante, comme si ça sonnait un peu slave. J’ai passé hier le col de l’albulapass qui commence à Bravuogn et arrive à La Put Chamues.
C’est le début de l’automne avec ces couleurs, ces mélèzes, ces lacs transparents, ces marmottes. En haut du col, du côté de Bravuogn, la nature m’offre un spectacle de bloc de pierre, d’amas de cailloux dominés par les pics des montages qui semblent si proche. Il y a toujours une envie d’aller voir ce qu’il y a derrière. De l’autre côté, un plateau vert-roux avec une herbe rase et de fins cours d’eau, le tout accompagné d’un vent froid.
Voilà huit jours que je fais du vélo et ce matin, en me levant, je n’avais aucune envie de partir faire le col de l’albula, j’étais cuit… La météo étant favorable, je suis allé prendre le train de 9h10 avec quelques kilos de matériel et j’ai fait le trajet Bravuogn Samedan. Puis, je suis revenu, je me suis alimenté avec mes mélanges de fruits et diverses noix, j’ai pris mon vélo allégé et je suis parti pour les 13 kilomètres de l’albulapass. La montée fut moins terrible qu’imaginée et même avec quelques kilos en moins, j’ai mis 2h30 pour atteindre le col qui culmine à 2312m.
Quand je suis sur la route je pense, je rêve, j’aime dire bonjour aux gens, aux vaches, aux ânes, je me sens détaché avec un sentiment de faire partie de la nature. L’autre jour à Coire, j’ai eu une drôle d’impression en arrivant en ville, une envie de repartir dans la montagne le plus vite possible, puis je suis arrivé à “Hallo Chur“ la salle où je jouais, j’ai parlé et tout est devenu vivant et agréable.
Au Tessin, j’ai souvent dormi au camping, mais là depuis cette semaine, j’ai pris de petits hôtels qui me coutent en moyenne 70 frs, ce qui est beaucoup pour le projet. Souvent je n’arrive pas à m’organiser pour trouver des plans chez l’habitant car tout va trop vite et quand j’arrive le soir, je suis trop fatigué et je me dis, allez celui-là (l’hôtel) il va te faire du bien.
Quand je prends le temps et que je pars tôt, j’adore m’arrêter sortir mon réchaud, me faire à manger. Sur le vélo, j’apprends les chansons ou les textes de présentation, je fais hyper gaffe aux voitures. Les gens ne se rendent pas compte de leur puissance et pour les plus stressées, il y a une sorte d’absurdité de vouloir dépasser prendre des risques pour être en avance sur un temps donné. Bref, je les surveille et je ne leur fais jamais confiance.
C’est un voyage qui peut basculer à tout moment, tout peut s’arrêter si vite, quand j’arrive en haut d’un col, je félicite mon vélo et me félicite car je sais que le projet continue. Le temps et les jours sont liés tout passe vite, comme si rien n’existait et pourtant je vais lentement. 6 jours pour faire Coire jusqu’à Santa Maria (au val Müstair).
Odogno – Bellizonne – Thusis 21 au 27 sept 2019
27 janvier 2020
Allegra tut, se avessi una terza vita vorrei essere nato in Mesocco ...
Un bonjour depuis Thusis (GR) où j'ai certainement vécu et dormi ma dernière nuit de l'année au camping... 7 °c.
Dimanche passé je suis parti d'Odogno au Tessin pour Bellizonne ou j'ai joué le lundi matin pour “Une semaine pour le bilinguisme au Tessin“ des apprenties {is} de toute la suisse qui viennent étudier au Tessin, là j'ai rencontré Francesco Pervangher super Guitariste-Chanteur. Puis l'après-midi, je parti pour Mesocco "splendido" où j'ai dormi. Le lendemain j'ai fait la moitié du col jusqu'à San Bernardino, puis mercredi les 6 derniers kms pour arriver au sommet (splendide avec un petit lac, des barques et une touche nordique, on dirait l'Ecosse, bout de voyage en compagnie de François et Jean-Guy.
La descente fut tranquille et la pluie est arrivée par rafale à Hinterrhein, elle à duré jusqu'à Andeer où j'ai chanté en acoustique dans la petite salle de l'hôtel Rofflaschlucht avec mon premier public de langue romanche (sutselvan) un grand moment où ils n'ont pas tout compris,mais les sourires était là.
Jeudi matin je suis allé dans l'école du village de Donat, dernière école romanche de cette vallée. On a sorti tout le matériel du vélo avec les enfants, j'ai fait quelques chansons et puis et né l'envie de revenir faire un titre qui s'appellerait Donat avec un choeur d'enfant!
L'après-midi j'ai fait la route de Coire avec le soleil pour chanter dans dans la petite et grandiose salle d'Hallochur.Merci Astrid Alexandre. Mon prochain concert, le 4 octobre à FULDERA dans le Val Müstair, avec au programme deux cols, dont L'albulapass, belle fin de semaine à tous
Curio à Faido à Odogno 7 au 18 septembre 2019
22 novembre 2019
C’est dimanche et pas grand monde sur la route du Monte Ceneri, je retourne à Faido où je joue le 14 septembre.
Juste après Cannobio une vespa me dépasse, freine, puis m’attend. Un homme la quarantaine avec un grand sourire me pose plein de questions sur le vélo, nous faisons un petit kilomètre l’un à côté de l’autre, lui avec son casque à l’italienne et moi dans ma tenue jaune canari.
Juste avant le haut du col le vélo se met à faire un drôle de bruit, un petit sifflement douteux qui me rend nerveux et inquiet. J’ai peur de la panne, en soit, de me retrouver avec ces 130 kg et ne plus pouvoir avancer. En effet, ça demanderait une camionnette d’au moins trois mètres de long, la louer, puis aller faire réparer le vélo à Zurich, autant dire que je peux dire adieu à pas mal de concerts…
Le soir, j’ai dormi au camping de Claro à 30 kilomètres de Faido, l’endroit était désert, humide, pas très drôle mais le vélo avec le sifflement de plus en plus fort à tenu bon.
Le lendemain, j’ai rejoint Faido à quelques kilomètres, avant le village, il y avait une montée de 3 km à 8.5 pourcents, génial, le vélo à tenu bon.
Le concert de Faido dans une ancienne scierie a été mémorable avec la visite d'un loir sur la poutraison, un grand moment et un public adorable.
La semaine suivante, je suis redescendu sous la pluie pour le concert du 20 octobre à Lugano, la pluie qui du coup à fait disparaitre le sifflement, me voici soulagé et comme j’aime le dire la pluie n’est pas le mauvais temps…
Puis, superbe concert à la Villa Saroli et trois magnifiques jours passés à Odogno chez Véronique et Giampiero avec une jolie balade en forêt et quelques bolets.

Envoyé à partir d’Outlook
Envoyé : mercredi, 20 novembre 2019 13:17
À : Fiona Viande <fionaviande@hotmail.com>
Objet : Re: Du tonton
Curio à Faido – Odogno
C’est dimanche et pas grand monde sur la route du Monte Ceneri, je retourne à Faido où je joue le 14 septembre.
Juste après Cannobio une vespa me dépasse, freine, puis m’attend. Un homme la quarantaine avec un grand sourire me pose plein de questions sur le vélo, nous faisons un petit kilomètre l’un à côté de l’autre, lui avec son casque à l’italienne et moi dans ma tenue jaune canari.
Juste avant le haut du col le vélo se met à faire un drôle de bruit, un petit sifflement douteux qui me rend nerveux et inquiet. J’ai peur de la panne, en soit, de me retrouver avec ces 130 kg et ne plus pouvoir avancer. En effet, ça demanderait une camionette d’au moins trois mètres de long, la louer, puis aller faire réparer le vélo à Zurich, autant dire que je peux dire adieu à pas mal de concerts…
Le soir, j’ai dormi au camping de Claro à 30 kilomètres de Faido, l’endroit était désert, humide, pas très drôle mais le vélo avec le sifflement de plus en plus fort à tenu bon.
Le lendemain, j’ai rejoint Faido à quelques kilomètres, avant le village une montée de 3 km à 8.5 pourcents, génial, le vélo à tenu bon
Le concert de Faido dans une ancienne scierie fut mémorable avec la visite d'un loir sur la poutraison, un grand moment et un public adorable.
La semaine suivante, je suis redescendu avec la pluie pour le concert du 20 octobre à Lugano, la pluie qui du coup à fait disparaître le sifflement, me voici soulagé et comme j’aime le dire la pluie n’est pas le mauvais temps…
Super concert à la Villa Saroli et trois magnifiques jours passés à Odogno chez Véronique et Giampiero avec une jolie balade en forêt et quelques bolets.